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Photo du rédacteurCellule Innovation CCAS

Hack du jour #12 : travaille avec quelqu’un !



Quand on s’entend bien avec ses collègues, on a plaisir à aller au boulot, on est plus productif et les choses se font plus vite. On reprend possession de son job et on n’attend pas que la hiérarchie fasse l’arbitre entre les collègues : on se sent plus autonome et on maximise son pouvoir de décision, sans attendre que toutes les impulsions viennent d’en haut.


Le corporate hacking permet aussi, hack après hack, de faire du bureau un endroit où on a plaisir à aller, parce qu’on sait qu’on va y retrouver des gens sympas et créatifs avec qui les projets avancent vite et bien. Et comment on sait que les collègues sont sympas et créatifs ? Parce qu’au lieu de se méfier de tout le monde ou de jouer au loup solitaire, on a pris la peine d’investir dans nos relations et de cultiver des liens productifs avec eux.


Tu as déjà pratiqué les chaises musicales pour mieux faire connaissance avec tes voisins de bureau, et tu sais que les petites attentions entretiennent l’amitié. Passe à la vitesse supérieure : passe la journée en binôme avec un(e) collègue, en mode ludique.


1. Jouer au timeboxing pour être plus productif.

Si tu dois avancer sur un projet intimidant, ou t’occuper d’une tâche rébarbative que tu remets constamment à plus tard, prend le taureau par les cornes et joue au contre-la-montre avec un(e) collègue complice. On se fixe une durée (une demi-heure par exemple), un objectif précis (”pendant 30 minutes je vais travailler à X”). On met un minuteur (tous les téléphones en ont un) et GO GO GO! Quand le temps est écoulé on fait une pause et on fait le point avec le/la collègue : est-ce qu’on a bien avancé ? Est-ce qu’il y a quelque chose qui coince ?

Si tout va bien, victoire ! On remet le minuteur et on continue sur sa lancée, ou on passe au to-do suivant. Si quelque chose coince, on cherche des solutions, puis on s’y remet. Parfait pour attaquer un projet intimidant ou pour trouver la motivation d’aborder un projet un peu rasoir (comme un rapport annuel).


2. Jouer aux experts, à Miami ou ailleurs

On peut aussi décider d’inviter le/la collègue comme expert, surtout s’il/elle est d’un autre département / d’une autre spécialité. On lui montre ce sur quoi on bosse en ce moment, et on bénéficie d’un nouveau regard sur la chose. Précieux pour éviter la myopie, quand on ne voit plus la solution parce qu’on est trop près du problème. Le/la collègue apporte une nouvelle approche, va montrer des aspects qu’on n’avait pas remarqués, va retourner les questions et nous inviter à tout considérer d’un oeil neuf. À notre tour ensuite de lui rendre la pareille.

Chacun de nous est un puits de connaissances mais, comme on fait ça tous les jours, on finit par croire que tout le monde en ferait autant, que ce n’est rien d’extraordinaire. C’est ce qu’on appelle l’effet Dunning-Kruger : plus on est compétent dans un domaine, plus on a tendance à minimiser ses compétences et à croire qu’elles sont ordinaires. N’empêche, nos compétences sont réelles, et précieuses pour quelqu’un d’autre avec une spécialité différente.


3. Être une équipe de deux

On peut aussi proposer de se charger d’un projet à deux au lieu de tout(e) seul(e). Ça veut dire qu’on abandonne ses vieilles idées sur le fait qu’on n’a besoin de personne en Harley-Davidson : au lieu de croire qu’être capable de tout faire tout seul est le test ultime de notre valeur, on reconnaît que deux cerveaux valent toujours mieux qu’un. L’intelligence en réseau, ça marche aussi pour les humains.

Autrement dit, le vieux refrain corporate qui nous demande de “Conjuguer nos talents” a, au fond, raison. À condition de le prendre au pied de la lettre et de l’appliquer, là maintenant tout de suite. On ne s’inquiète pas de la concurrence: on choisit un(e) collègue sympa (et tu devrais en avoir trouvé plein grâce à ce hack et ce hack) et on cultive vraiment l’esprit d’équipe. Quand l’étincelle part, les idées se mettent à bouillonner, la créativité décolle, on prend un réel plaisir à travailler et on ne se souvient plus qui a proposé quelle idée: le résultat n’aurait pas pu arriver sans ce travail en tandem.


Dans ces moments-là, 1 + 1 = beaucoup plus que 2.



Plus d’inspiration :

Austin Kleon interviewe Joshua Wolf Shenk sur le mythe du génie solitaire et les tandems créatifs

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