Pourquoi inviter un ou une collègue ?
1. Parce que c’est triste de ne pas connaître grand-monde au bureau. 2. Parce qu’on passe 8h par jour, 5 jours par semaine avec ces gens, ce serait dommage d’être tout seul dans son coin 35 à 40 heures (voire plus) par semaine. 3. Parce que réseauter, ça ne se passe pas uniquement à la soirée des anciens ou au déjeuner de l’association professionnelle. 4. Parce que la théorie des réseaux veut que la force d’un réseau ne se compte pas à son nombre d’individus, mais au nombre de relations à l’intérieur de ce réseau. Plus que le nombre de collaborateurs, c’est la qualité des liens qui les unissent qui détermine le succès d’une équipe, ou d’une entreprise.
On s’entraide. On apprend qui aime quoi, qui s’enthousiasme pour quelles idées. On se fait apprécier. On pourrait même trouver des collègues qui rêvent en secret de briser les chaînes du corporate bashing, pour passer du côté clair de la force, le côté du corporate hacking.
Les voilà, tes alliés.
Tes collègues sont des gens comme toi, qui veulent trouver du sens à leur travail, le tout c’est de retrouver espoir ensemble. Pas besoin de se forcer pour les apprécier et aller vers eux.
Un corporate hacker a besoin d’alliés, déjà parce que c’est mission impossible de transformer un mammouth corporate seul contre tous et parce que “seul on va plus vite, mais ensemble on va plus loin”. Si tu veux répandre l’innovation et les nouvelles façons de travailler dans ta boîte, tu n’y arriveras pas sans co-conspirateurs. Donc invite un de tes collègues.
L’idée, c’est de faire un geste gentil et simple: inviter à un café, offrir la friandise qu’il ou elle préfère à la cantine. Un petit “geste de gentillesse, au hasard”, pour apporter quelques grammes de makestorming dans ce monde de brutes. Invite de préférence un ou une collègue que tu ne croises pas souvent, quelqu’un d’un autre service dont tu ne sais pas grand-chose : vous découvrirez mutuellement ce que fait l’autre, ce qui se passe dans les coins reculés de la boîte et des idées vont naître. Des idées de collaborations, des idées d’améliorations.
Ton ou ta collègue, cet(te) inconnu(e), peut rencontrer un problème épineux auquel tu as la solution. Inversement, peut-être qu’il ou elle peut te fournir le nom d’un autre collègue dans un autre service, qui peut donner un coup de pouce à ton projet. Le grand drame des grandes boîtes, c’est le silotage : chacun est enfermé dans son service, les idées ne remontent que verticalement (quand elles arrivent à remonter…) et ne se fertilisent jamais à l’horizontale.
Ce petit café qui renforce l’amitié, c’est ton arme de coopération massive. C’est la dynamite qui fera voler en éclats les vieilles routines.
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